jeudi 1 décembre 2011

Nine Inch Nails - Year Zero (2007)



Après le plus rock et organique "With Teeth" (2005), Trent Reznor revient aux machines. Si d'une certaine façon on peut rapprocher "Year Zero" de "Pretty Hate Machine" (1989), les machines n'ont jamais été aussi bruitistes ("Vessel" ou la fin de "The Great Destroyer"). Elles servent ici un concept album de science-fiction, dans lequel un monde hyper-technologique sombre peu à peu dans le totalitarisme. Les machines deviennent alors l'écho de la servitude forcée des Hommes et de leur déshumanisation progressive. En effet plus on avance dans l'écoute de cet album et plus les machines prennent le pas sur les instruments acoustiques. Ainsi la batterie de Josh Freeze, qu'on entend sur "Hyperpower!" et "The Beginning Of The End" est vite remplacé par des beatss elecro dès "Survivalism". Les guitares sont noyées par des les effets ("My Violent Heart" ou "Meet Your Master") voire totalement absentes ("Vessel", "Capital G", "The Greater Good"). Cela crée un contraste saisissant     avec la voix naturelle et tout en retenu de Reznor. Mais au fil de l'album, elle sera elle aussi altérée puisqu'au début elle est un élément mélodique à part entière ("The Beggining Of The End", "Survivalism", "The Good Soldier"), puis à mi chemin entre le parlé et le chanté sur "Me, I'm Not" et "Capital G", puis  filtrée sur "The Warning", et "God Given",  ensuite surplombé par la rythmique dans "The Greater Good" et enfin totalement absente sur "Another Version Of The Truth". La grande force de ce disque c'est qu'il parvient à générer des images dans l'esprit de l'auditeur et que la musique seule rend son concept compréhensible sans qu'on ait besoin de comprendre les paroles (qui se trouvent dans le livret de l'album). Cette sensation n'est pas étrangère à l'incorporation de nouvelles sonorités dans l'univers de Nine Inch Nails: trip-hop sur "The Good Soldier", hip-hop dans le phrasé de "Me, I'm Not" et "Capital G," ou techno sur "The Great Destroyer". L'album forme un tout cohérent, qui s'étend au-delà de la musique puisque Reznor à fait une énorme campagne de marketing pour la sortie de ce disque, par lequel  il voulait probablement illustrer l'immense pouvoir des médias, et qu'il dissémina même des clés USB avec des morceaux de l'album et des inédits dans plusieurs endroits (dont les les toilettes) des salles de concerts où il se rendait. Il est donc difficile de sortir un morceau du concept de ce disque pour en faire un tube. Pour autant "Year Zero" n'est pas toujours un disque facile à appréhender et certains titres sont arides, âpres, voir hermétiques et nécessitent plusieurs écoutes, qui vous permettrons également de découvrir toute la subtilité des arrangements des compositions. Comme pour beaucoup de ses albums, "Year Zero" a fait l'objet d'un disque entier de remix intitulé "Y34R Z3R0 R3M1X3D", dont je vous parlerais peut-être une autre fois...  
    
Tracklist:

01-Hyperpower!
02-The Beginning Of The End
03-Survivalism
04-The Good Soldier
05-Vessel
06-Me, I'm Not
07-Capital G
08-My Violent Heart
09-The Warning
10-God Given
11-Meet Your Master
12-The Greater Good
13-The Great Destroyer
14-Another Version Of The Truth
15-In This Twilight
16-Zero-Sum


mardi 1 novembre 2011

Marilyn Manson - Eat Me, Drink Me (2007)


Album un peu à part dans la discographie de Marilyn Manson, "Eat Me Drink Me" est l'album de la rupture. Rupture aussi bien thématique, relationnelle, amoureuse que musicale. Sur  ce disque Manson abandonne ses vieux démons que sont la critique de la religion et de toute la société américaine, et dans une moindre mesure la drogue et son passé. Séparé de tous ses musiciens, Manson  enregistre ce disque en duo avec Tim Skold (ex KMFDM) qui s'occupe de tous les instruments. Ici l'Antéchrist Superstar apparaît blessé après la fin de son mariage avec Dita Von Teese, et l'album qui devait être un concept-album autour de l'oeuvre de Lewis Caroll "Alice Au Pays Des Merveilles" aborde essentiellement son divorce. L'album est thématiquement divisé en deux: sur les 5 premiers titres le chanteur fait le constat de son échec tandis que sur les autres il commence à se reconstruire. Les textes sont très bien écrits et possèdes souvent un double, voir triple, sens de lecture. Ainsi, Manson s'extirpe de son personnage de messie et se met à nu sur cet album très autobiographique et se débarrasse de  presque toute ses caractéristiques d'écriture.  Le son est ici très live, naturel et dépouillé pourrait-on dire et Manson n'a jamais réussit à faire passé autant d'émotion dans sa voix ("If I Was Your Vampre" et le magnifique "They Said Hell's Not Hot"). Pour la première fois, la guitare devient l'élément central de sa musique et ne se contente plus d'être un instrument d'accompagnement ("Putting Holes In Happiness"). De nouvelles influences viennent également enrichir son univers, comme sur "Red Carpet Grave" et son tempo très sautillant rappelant la vague de rock Anglais ayant déferlée au début des années 2000 et incarnée par Franz Ferdinand, The Strokes et consorts. Si le son du disque est assez novateur, on remarque ici ou là quelques réminiscences du passé. Ainsi "Just A Car Crash Away" possède un côté glam très "Mechanical Animals" (1998) et "You And Me And The Devil Makes 3" (de loin le titre le plus faible de l'album) rappelle "The Golden Age Of Grotesque" (2003). Après le sublime "Eat Me, Drink Me" l'album se termine sur un remix totalement abjecte du premier single de l'album qu'on préférera vite oublier. Beaucoup de fans ont été surpris par ce disque magnifique, et ne l'apprécient  pas plus aujourd'hui, mais heureusement pour eux, peut-être à cause du flop critique et financier de cet album, Marilyn Manson s'est réenfermé dans les clichés de son metal industriel et est redevenu l'animal mécanique qu'il était devenu en 2003 et qu'il rejetais en 1998...

Tracklist:

01-If I Was Your Vampire
02-Putting Holes In Happiness
03-The Red Carpet Grave
04-They Said That Hell's Not Hot
05-Just A Car Crash Away
06-Heart-Shaped Glasses (When The Heart Guide The Hand)
07-Evidence
08-Are You The Rabbit?
09-Mutilation Is The Most Sincere Form Of Flattery
10-You And Me And The Devil Makes 3
11-Eat Me, Drink Me
12-Heart-Shaped Glasses (When The Heart Guide The Hand) (Inhuman Remix By Jade E. Puget)

samedi 1 octobre 2011

Ulver - Wars Of The Roses + Live Trabendo 26 Mars 2011 (Bootleg) (2011)


Depuis la sortie de son premier album "Bergstatt" en 1993 Ulver a toujours su innover et proposer quelque chose de nouveau  allant à contre-courant des genres qu'il pratiquait. A la première écoute "Wars Of The Roses" semble être le chaînon manquant entre "Blood Inside (2005) et "Shadows Of The Sun" (2007), gardant du premier l'instrumentation rock et les lignes de chant  grandiloquentes et le côté aérien et planant du second.  Ainsi pour la première fois Ulver semble retourner sur ses pas. Cependant cet album se révèle au fil des écoutes et s'affirme peu à peu comme l'album le plus pop des Norvégiens. Petit à petit les contours de ce disque se font plus nets et on distingue des pistes encore inexplorées  par le groupe: le spoken words de "Stone Angels", les expérimentations industrielles de "Providence", le rock direct et hyper jouissif de "February MMX" et les collision avec la musique concrète sur "Island". Les textes sont écrits comme de petits poèmes ("Stone Angels" en est d'ailleyrs un), dans un style simple, elliptique  et poétique et traitent des rapports humains à travers ce qu'ils ont de plus sombre et de tragique. Structurellement, les chansons n'obéissent pas à la forme "couplet / refrain" (exception faite de "February MMX") et sont portées par une mélodie en constante évolution. Le son, mixé par John Fryer (Depeche Mode, This Mortal Coil...), est très organique et possède une grande dynamique grâce à la superposition de multiples pistes.    

Tracklist:

01-February MMX
02-Norwegian Gothic
03-Providence
04-September IV
05-England
06-Island
07-Stone Angels


Le concert du Trabendo enregistré le 26 mars dernier, devance de quelques semaines la sortie de "Wars Of The Roses". Ce fut un concert déconcertant, puisqu'après une première partie merdique et inutile assurée par Sweiz, Ulver annonce qu'il jouera ce soir uniquement son nouvel album. Ainsi la majorité du public découvrit les nouveaux morceaux sur scène, ce qui explique les réactions mitigées du public. Garm justifie ce choix en expliquant que cela représentait une plus grande prise de risque pour eux et pour les fans, que c'était ce qu'ils avaient envie de jouer ce soir là et que c'était donc une périlleuse, mais singulière et innovante. Ainsi même durant les concerts (ce n'était que la deuxième tournée du groupe), Ulver arrive à bousculer les habitudes et à être à contre-courant.
L'ambiance est visiblement détendue et on a plutôt l'impression d'assister à une répétition en public à travers un nuage de fumée et dans un état quelque peu éthylique, le groupe enchaînant clope sur clope et descendant pas mal de bouteilles de rouge. Le groupe joua donc son dernier album en intégralité, dans un ordre légèrement différent que celui du tracklist final, ce qui nous permet d'entre les différences qu'il peut y avoir entre les versions studios et les lives. Enfin en rappel le groupe interpréta un "Hallways Of Always" d'anthologie extrait de "Perdition City" (2000). Le sentiment de frustration que j'ai ressentis à l'époque a aujourd'hui laissé place à l'impression d'avoir assisté à un bon concert, unique en son genre.
    
Tracklist:

01-Intro
02-February MMX
03-England
04-September IV
05-Norwegian Gothic
06-Island
07-Providence
08-Stone Angels
09-Hallways Of Always  

jeudi 1 septembre 2011

Ihsahn - The Adversary (2006)



Après la fin d'Emperor en 2001 et l'aventure Peccatum avec sa femme Ihriel, Ihsahn revient à ses premiers amours. Sur ce premier album publié sous son nom, il mèle habilement black metal, trash, heavy, metal progressif et orchestrations classiques. "The Adversary" est un disque jouant énormément sur les contrastes que ce soit dans l'agencement des morceaux, mais également au sein des titres eux-même, ce qui nous permet d'apprécier l'impressionnant registre vocal du chanteur. Avec cet album, où il joue de tous les instruments, exception faite de la batterie tenue par Asgeir Mickelson de Borknagar, Ihsahn se retourne vers son passé, aussi bien musical ("Called By The Fire", où il rend hommage au chanteur qu'il admire le plus: King Diamond) que philosophique ("Homecoming"sur lequel Garm chanteur d'Ulver intervient), mais n'oublie pour autant d'innover avec ce qu'il définit comme la "ballade black metal parfaite" "Astra Ton Proinon" et "The Pain Is Still Mine", pièce épique de dix minutes centrée sur les orchestrations symphoniques, sur lequel il adopte un chant déroutant mais néanmoins sublime. Avec "The Adversary", album débutant une trilogie, Ihsahn règle ses comptes avec certains conservateurs d'une certaine esthétique black (le très brutal et dissonant "Do You Love Me Now?") ainsi qu'avec la société ("Citizen"), s'affirmant comme l'adversaire, qui peut également être associé à la figure mythologique du Diable. Bien que la structure des chansons ne soit pas forcément complexe, la richesse et la finesse des arrangements fait de ce "The Adversary" un album incroyable. Ayant brillamment réussi son défi de faire un album seul et la trilogie précédemment annoncée, étant aujourd'hui publiée, nous sommes en droit de nous demander ce que le futur nous réserve...

Tracklist:

01-Invocation
02-Called By The Fire
03-Citizen
04-Homecoming
05-Astra Ton Proinon
06-Panem Et Circenses
07-And He Shall Walk In Empty Place
08-Do You Love Me Now?
09-The Pain Is Still Mine

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lundi 1 août 2011

Mercyful Fate - Don't Break The Oath (1984)


Ce mois-ci, retour aux sources du Black Metal avec Mercyful Fate. En 1984, la scène Black Metal n'en est qu'à ses balbutiements. Avant cela seul Venom avait déjà sorti deux albums, et la même année Bathory sortira son premier disque. "Dont Break The Oath" influencera toute la scène black qui déferlera sur la Scandinavie à la fin des années 80 et au début des années 90, aussi bien visuellement que musicalement.
En effet outre sa voix inimitable et haut perchée King Diamond est le premier musicien à arborer un maquillage effrayant, constitué de croix inversées et de long traits sinueux à la commissure des lèvres. Les paroles des chansons sont elles, toutes tournées vers le satanisme et l'occultisme et la pochette représentant le diable, deviendra une constante du genre. A l'époque, King Diamond affirme d'ailleurs que toute son oeuvre est dédiée à l'Eglise de Satan, fondée par Anton LaVey en 1966.
Musicalement, Mercyful Fate effectue un heavy metal unique et accrocheur aux structures souvent complexes. Ainsi le riff du titre d'ouverture "A Dangerous Meeting" reste ancré dans notre tête bien après son passage et la guitare soliste enveloppée de reverb  de Hank Sherman participe également à l'atmosphère inquiétante  du disque,  que lui confère déjà la voix de King Diamond. La suite se fait encore très accoucheuse avec "Nightmare" avec ses passages en rythme ternaire et son break incroyable, utilisant le son d'une cloche et déclamé comme un avertissement avant que le morceau parte dans une autre direction. Les  guitares flottantes ne s'appuyant sur aucune base rythmique et le changement de rythme au milieu de cette pièce font de "Desecration Of Souls" un titre unique bien qu'assez simple.
Ensuite l'album se fait plus expérimental avec "Night Of The Unborn", avec sa ligne de basse tonitruante et sa ligne de chant un peu bancale qui  trouve un fragile équilibre sur la mélodie. "The Oath" est une pièce épique et riche, avec une longue intro construite sur une nappe de synthé qui laisse ensuit place à une chanson avec plusieurs riffs et changement de rythmes. "Gypsy" se fait ensuite beaucoup plus concise et structurellement simple. Cependant son groove très appuyé et presque funk lui donne un charme tout particulier. "Welcome Princess Of Hell" et "Come To The Sabbath" sont deux titres imparables,  le premier est remarcable grâce au travail sur les voix, tandis que le second est très direct et possède un break surprenant.  Enfin un interlude , sépare les deux sous forme de respiration à la guitare acoustique.
Malgré, les indéniables qualités de songwriting dont faisait preuve Mercyful Fate, ce combo danois a toujours vécu dans l'ombre des ténors du heavy metal qu'étaient Black Sabbath, Iron Maiden et Judas Priest....

Tracklist:

01-A Dangerous Meeting
02-Nightmare
03-Desecration Of Souls
04-Night Of The Unborn
05-The Oath
06-Gypsy
07-Welcome Princess Of Hell
08-To One Far Away
09-Come To The Sabbath

vendredi 1 juillet 2011

Cradle Of Filth - Cruelty And The Beast (1998)



En 1998, la presse musicale invente de toute pièce une guerre entre les Anglais de Cradle Of Filth et les Norvégiens de Dimmu Borgir et plaça les premiers sur le trône fictif du Black Metal. Alors que certains hurlent au blasphème, d'autres crient au génie. Toujours est-il qu'avec ses deux albums "Dusk Of Her Embrace" (1995) et "Cruelty And The Beast" (1998), Cradle Of Filth révolutionna le Black Metal en y injectant une emphase symphonique unique, des riffs de guitare mélodiques et accrocheurs auxquels s'ajoute des choeurs féminins et l'incroyable tessiture vocale de Dani, passant d'une voix très gutturale à une voix criarde . L'autre marque de fabrique du groupe est de créer des concept-albums. Celui-ci est consacré à la comtesse Hongroise Elizabeth Bathory ayant vécue de 1560 à 1614 et qui, selon la légende, tua des jeunes femmes pour se baigner dans leurs sangs, afin d'être éternellement jeune.
Mais, ces différents éléments musicaux, qui firent la renommée de Cradle Of Filth et qui fonctionnèrent sur les deux disques précédemment cités ainsi que sur "Midian" (2000), causèrent ensuite sa perte, puisqu'après cette trilogie, Cradle devint l'ombre de ce qu'il fût en atteignant parfois les limites de la parodie.
Une édition limitée de ce disque, contenant trois reprises (de Venom, Iron Maiden et Sodom) ainsi que deux remixes fut également publiée.

Tracklist:

01-Once Upon Atrocity
02-Thirteen Autums And A Widow
03-Cruelty Brought Thee Orchids
04-Beneath The Howling Stars
05-Venus In Fear
06-Desire In Violent Overture
07-The Twisted Nails Of Faith
08-Bathory Aria
09-Portrait Of The Dead Countess
10-Lustmord And Wargasm (The Lick Of Carnivorous Winds)

samedi 4 juin 2011

Assassin - Touche d'Espoir (2000)


Plus de dix ans après sa sortie cet album, qui amena le hip-hop dans d'autres dimensions, n'a pas vieilli. Rocking Squat balance son flow avec aisance et aborde des thèmes assez rares dans le hip-hop en fustigeant tour à tour l'industrie du disque ("Classik"), l'esclavage moderne ("Esclave 2000), le machisme ("L'Entrave A Nos Jouissances"), sans oublier les crimes de la police ("Etat Policier"). Assassin avance sans oublier d'où il vient comme le montre l'introduction du disque ("Premières Touches") et fait également souvent référence à l'histoire du hip-hop ("Sérieux Dans Nos Affaires" et "Touche d'Espoir" et ses voix féminines jamais putassiaires). Musicalement aussi ce disque est intéressant puisqu'il jette des ponts entres différentes cultures musicales,  comme sur "$$$" et son beat techno sur lequel Squat adopte un phrasé proche du ragga dancehall, "Underground Connexion Part 2" qui mélange rap français et américain et "Trop De Choses A Dire" qui mêle rap et  reggae / ragga. L'album se termine sur une touche de noirceur ("On Ne Meurt Pas" et "Au Fond De Mon Coeur"), suivi d'une outro absolument sublime ("Final Touch").

Tracklist:

01-Premières Touches
02-Sérieux Dans Nos Affaires
03-Classik
04-Touche d'Espoir
05-Paris Théorie
06-Underground Connexion Part 2 Feat. Supernatural
07-Esclave 2000
08-Rap For Real Feat. R.A The Rugged Man
09-Etat Policier
10-Condamné Feat. Profecy
11-L'Entrave A Nos Jouissances (Ill Nana)
12-$$$ Feat. Pyroman
13-En Avant Feat. Ano
14-Trop De Choses A Dire Feat. Taïro
15-On Ne Meurt Pas
16-Au Fond De Mon Coeur
17-Final Touch

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dimanche 1 mai 2011

The Cure - Pornography (1982 - Réédition 2005)



"It' doesn't  matter if you all die". C'est sur ces quelques mots que s'ouvre le quatrième album de The Cure. Un album sombre et flamboyant où Robert Smith décrit ses angoisses et ses peurs à travers des cut-up cryptiques,  soutenus par des rythmes métronomiques, des lignes de basses énormes et des guitares tranchantes. 8 titres uniques où certaines images deviennent récurrentes  (celle de l'eau par exemple), traduisant ainsi les obsessions de Smith. Le son est énorme et contribue grandement à l'atmosphère oppressante de ce disque, qui est, à mon humble avis, le meilleur disque de tous les temps.
Il fut d'ailleurs joué en intégralité (ainsi que "Disintegration" et "Bloodflowers") lors de deux concerts en Allemagne au début des années 2000.
Sur un deuxième CD, cette réédition propose des démos, des titres inédits ainsi que des titres live de très grande qualité.
Le n°14 du fanzine Fear Drop fut entièrement consacré à l'analyse de ce disque.

Tracklist:

CD1:

01-One Hundred Years
02-A Short Term Effect
03-The Hanging Garden
04-Siamese Twins
05-The Figurehead
06-A Strange Day
07-Cold
08-Pornography

CD2:

01-Break (Group Home Demo)
02-Demise (Studio Demo)
03-Temptation (Studio Demo)
04-The Figurehead (Studio Demo)
05-The Hanging Garden (Studio Demo)
06-One Hundred Years (Studio Demo)
07-Airlock: Soundtrack
08-Cold (Live)
09-A Strange Day (Live)
10-Pornography (Live)
11-All Mine (Live)
12-A Short Term Effect (Live)
13-Siamese Twins (Live)
14-Temptation Two (Aka LGTB) (RS studio Demo)

DOWNLOAD CD1

DOWNLOAD CD2